Troubles bipolaires : les progrès de la recherche
A l’occasion de la 9ème Journée Mondiale des Troubles Bipolaires, le jeudi 30 mars, la Fondation FondaMental, avec le soutien de l’association Argos 2001 et de La Maison Perchée, a présenté lors d’une conférence de presse la nouvelle édition de son livre numérique «Troubles Bipolaires : les progrès de la recherche.» L’occasion de revenir sur les avancées faites en 2022 dans les Centres Experts FondaMental, qui ouvrent la voie à l’innovation en psychiatrie et à l’élaboration de traitements personnalisés porteurs d’espoir, pour améliorer la prise en charge des personnes atteintes de troubles bipolaires.
EN SAVOIR +Troubles bipolaires : stopper l’errance diagnostique
Ce jeudi 30 mars, Josselin Houenou, professeur de psychiatrie au CHU Henri Mondor et chercheur à la Fondation FondaMental, était l’invité de Fabienne Sintès au micro du Téléphone Sonne (France Inter) à l’occasion de la Journée Mondiale des Troubles Bipolaires. Avec Chantal Henry, professeure de psychiatrie (GHU Sainte-Anne) et Victoria Leroy, co-fondatrice de La Maison Perchée, ils sont revenus sur cette maladie mentale qui touche près d’1,6 million de Français. Josselin Houenou a présenté les progrès de la recherche dans les Centres Experts FondaMental ; avancées qui permettent d’améliorer la prise en charge et le diagnostic des patients. Il a également rappelé l’importance de sensibiliser les proches, la famille, les collègues mais aussi les médecins pour lutter contre les idées reçues sur cette maladie.
Après 2 ans de dépression, Marion découvre qu’elle est bipolaire : «On mettait enfin un mot sur ma souffrance»
Jeudi dernier, Marie Ducoudray a partagé dans le Journal des Femmes le témoignage de Marion, 51 ans, patiente bipolaire affiliée à un des 53 Centres Experts de la Fondation FondaMental. Après deux ans et demi de dépression, c’est à l’occasion d’une crise maniaque que le diagnostic a été posé. Aujourd’hui stabilisée grâce à des thymorégulateurs, Marion fait également partie d’un groupe de psychoéducation, ce qui lui permet de mieux comprendre ses symptômes, d’échanger avec d’autres patients et de développer des stratégies personnelles pour composer avec la maladie. Elle insiste sur la nécessité de libérer la parole sur les maladies psychiatriques.
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