«L’activité physique doit intégrer la prise en charge globale de la schizophrénie.»
Guillaume Fond, psychiatre et enseignant à l’Université d’Aix-Marseille, conférencier et auteur de Je fais de ma vie un grand projet (Flammarion).
D’après les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), un niveau d’activité physique de plus de 150 minutes d’activité modérée ou 75 minutes d’activité intense par semaine est nécessaire à la préservation de la santé mentale et physique. Quid des personnes atteintes de schizophrénie en France ? Pour le savoir, une équipe de cliniciens et de chercheurs a évalué le niveau d’activité physique de 425 patients consultant dans les dix centres experts schizophrénie du réseau de la fondation FondaMental.
Résultat ? Seulement 20% des participants atteignent les objectifs de l’OMS contre 61% des Français, et ces « sportifs » affichent une meilleure qualité de vie ainsi qu’un meilleur bien-être physique et psychologique. De quoi nous encourager à promouvoir l’activité physique comme partie intégrante de la prise en charge globale de la schizophrénie.
