Colloque à l’Assemblée nationale
Faire de la santé mentale la grande cause nationale en 2025
Le 22 mai 2024, un colloque sur la santé mentale se tiendra à l’Assemblée nationale sous le patronage de sa Présidente, Madame Yaël Braun-Pivet. Organisé par Benoit Mournet, député des Hautes-Pyrénées, et d’autres députés engagés, ce colloque vise à faire de la santé mentale une priorité dans les politiques publiques.
Notamment depuis la pandémie de Covid-19, la santé mentale est devenue un enjeu crucial de société et un défi majeur pour la santé publique. Cet événement réunira experts, professionnels de santé et représentants d’associations pour discuter de solutions innovantes et concrètes pour améliorer les parcours de soins et décloisonner les approches en santé mentale.
Actuellement, près de la moitié des personnes souffrant de troubles psychiques n’accèdent pas aux soins, et il peut s’écouler des années entre les premiers symptômes et le diagnostic. Ces errances thérapeutiques représentent une perte de chance pour les personnes concernées. Le colloque explorera comment repenser et améliorer les parcours de soins pour offrir une réponse appropriée à chacun, de la prévention à la psychiatrie de précision.
Activement engagée pour l’obtention du label, la Fondation FondaMental est convaincue que ce colloque sera une étape importante vers une meilleure prise en charge des patients et remercie les organisateurs du colloque pour leur engagement en faveur de cette cause essentielle.
Retrouvez le collectif Santé mentale Grande cause nationale 2025 sur Santé Mentale 2025 !
France Inter
Catastrophes naturelles : quelle prise en charge psychologique ?
Le mardi 7 mai, France Inter s’intéressait à la prise en charge psychologique des victimes de catastrophes naturelles en France avec Coraline Hingray, psychiatre, responsable de la Cellule d’urgence Médico-Psychologique 54 et du centre psycho-trauma de Nancy, membre de l’Alliance FondaMental, et Elisabeth Tabary, habitante de La Faute-sur-Mer en Vendée, rescapée de la tempête Xynthia de février 2010.
À la suite de ces événements, les victimes peuvent développer de l’anxiété ou un trouble du stress post-traumatique. Les symptômes peuvent inclure des flashbacks, des cauchemars, ainsi que des comportements d’évitement comme éteindre la radio pour ne pas entendre la météo, ou encore déménager. L’hypervigilance et la méfiance sont également courantes, le cerveau restant en état d’alerte longtemps après les faits. Ces événements bouleversants créent une rupture nette entre un « avant » et un « après », modifiant profondément la perception de soi, des autres et du monde. Parfois, les troubles ne se déclarent pas immédiatement après l’évènement traumatique, renchérit la psychiatrie face au témoignage d’Elisabeth Tabary. Ce décalage s’explique par un syndrome dissociatif persistant, accompagné d’un sentiment de déréalisation.
Les cellules d’urgence médico-psychologiques permettent d’apporter une réponse immédiate à ces situations dramatiques, mais aussi de détecter les personnes les plus à risque de développe un trouble de stress post-traumatique. Pour autant, les soins au long cours sont tout aussi importants pour accompagner les victimes vers le rétablissement. Il est important d’en parler pour être orienté vers un thérapeute spécialisé.
Arte Radio
« Sur le fil », un documentaire intime sur le trouble bipolaire
Créé par Laetitia Druart et diffusé sur Arte Radio, le documentaire « Sur le fil » offre une plongée intime dans la réalité des troubles bipolaires. Cette série audio de 4 épisodes explore les défis et les répercussions de cette maladie chronique à travers l’histoire de la journaliste et de sa famille.
Tout au long de la série, Laetitia Druart mêle ses réflexions personnelles à des témoignages de personnes atteintes de bipolarité et à des interventions de psychiatres comme le Pr Marion Leboyer, directrice générale de la Fondation FondaMental. La psychiatre explique ainsi que la bipolarité touche environ 2 % de la population française et est fortement héréditaire, bien que les facteurs déclenchants soient multiples et complexes. Elle rappelle également l’importance d’une prise en charge individualisée des patients, reposant sur trois piliers : le bon médicament au bon moment, des psychothérapies adaptées et le respect d’une bonne hygiène de vie, un élément que la journaliste elle-même met en pratique.
