Que choisir pratique
« Dépression : comment s’en sortir »
Pour cette rentrée, Que choisir pratique consacre son numéro de septembre à la dépression, une maladie fréquente qui affecte 2,5 millions de Français chaque année, quel que soit leur âge. Pourtant, dans 15 à 30% des cas, les stratégies thérapeutiques standard proposées restent parfois peu efficaces, voire inefficaces : on parle de dépression résistante au traitement. Pour les patients, le risque est alors grand de penser « avoir tout essayé ».
Pourtant, des solutions existent ! Avec Antoine Yrondi, chef du service de psychiatrie et de psychologie médicale au CHU de Toulouse et psychiatre au Centre Expert Dépression Résistante de la Fondation FondaMental, Que Choisir pratique fait le point sur les possibilités de prise en charge d’une dépression caractérisée comme résistante, en complément d’un traitement antidépresseur.
Ces options thérapeutiques nécessitent fréquemment le recours à des services hospitaliers spécifiques. En pratique, votre psychiatre ou votre médecin traitant peut vous orienter vers l’un des 14 Centres Experts Dépression Résistante déployés en France par la Fondation FondaMental.
Le Journal des Psychologues
« Les maladies psychiatriques augmentent-elles le risque de Covid long ? »
Le 5 septembre 2024, le Journal des Psychologues s’interrogeait sur l’impact des maladies psychiatriques sur le Covid long. Plusieurs études, dont celle menée par le réseau Immuno-Neuropsychiatry de l’ECNP (Collège européen de neuropsychopharmacologie) sous la présidence de Marion Leboyer (Fondation FondaMental), montrent que des antécédents d’anxiété ou de dépression augmentent le risque de développer des symptômes persistants post-infection virale (troubles cognitifs, de l’humeur, fatigue intense).
Ainsi, une étude menée en 2023 par la Fondation FondaMental a révélé que plus de 80 % des patients hospitalisés dans un service de psychiatrie de la région parisienne lors de la première vague avaient été exposés au Covid-19. De plus, chez près d’un tiers de ces patients, les chercheurs ont identifié un biomarqueur de l’inflammation, la réactivation du rétrovirus humain endogène HERV-W. Normalement silencieux, celui-ci peut être activé ou réactivé lors d’une infection et déclencher ou aggraver certaines maladies psychiatriques.
Les essais cliniques en cours portant sur cette voie biologique offrent des perspectives prometteuses pour développer des solutions thérapeutiques ciblées pour les personnes atteintes de Covid long comme pour certains patients atteints de troubles psychiatriques.
Ouest France
Comment le psy, autrefois si tabou, est devenu un vrai soutien pour un grand nombre de jeunes
Le 6 septembre 2024, Ouest France se penchait sur la santé mentale des jeunes. Et plus précisément sur leur recours au soin. Consulter un psychiatre ou un psychologue est devenu normal pour de nombreux jeunes, comme le montre une enquête réalisée par Doctolib et la Fondation FondaMental sur l’offre et la consommation de soins chez les psychiatres et psychologues utilisateurs de Doctolib entre 2019 et 2022. Sur cette période, elle met en évidence une augmentation de 30% du nombre de consultations chez les moins de 17 ans, et de 60% chez les 18-24 ans.
Pour Marion Leboyer, directrice générale de la Fondation FondaMental, cette hausse des consultations était attendue : « Après chaque pandémie, on observe ce type de phénomène. » Les traumatismes psychologiques peuvent bien sûr expliquer une partie de ces troubles. Mais selon la psychiatre, les effets du virus sur le système immunitaire peuvent également entrainer l’apparition ou l’aggravation de pathologies psychiatriques.
L’enquête révèle que le Covid n’est pas le seul responsable de cette situation : la société dans laquelle nous vivons joue aussi beaucoup sur la santé mentale des jeunes : éco-anxiété, guerres, politique… sont à l’origine de beaucoup de stress. Enfin, un dernier facteur sociétal plus positif contribue à cette hausse des consultations : la libération de la parole sur les troubles psychiatriques.
