Lexique

La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) est une thérapie validée scientifiquement qui vise à remplacer, par le biais d’un nouvel apprentissage, les idées négatives et le comportement inadapté par un comportement plus adapté défini conjointement par le thérapeute et le patient. Les TCC peuvent être associées ou non à un traitement médicamenteux. Leur efficacité a été démontrée dans la gestion de nombreux troubles psychiatriques (troubles anxieux, troubles de l’humeur, schizophrénie ou troubles envahissants du développement). Très répandue dans les pays anglo-saxons, les TCC commencent à se développer en France.

Source : AFTCC et Psycom

La psychothérapie interpersonnelle propose une approche brève pour le traitement de la dépression. Elle est axée sur les modifications des relations interpersonnelles, la connaissance de soi. De nombreuses études ont démontré son efficacité dans le traitement de la dépression. Elle est indiquée également pour soigner des troubles psychiatriques comme l’abus de substance, la dysthimie ou encore la boulimie. Les thérapeutes prennent une position active, guidant les séances afin de maintenir l’attention sur l’un des quatre domaines de problèmes interpersonnels : le deuil non résolu, les transitions de rôle, les conflits de rôle ou les déficits interpersonnels.

Les thérapies psychosociales ont pour principe, quelles qu’en soient les modalités, de faire du patient un acteur de ses soins thérapeutiques. Elles sont des alliées indispensables et complémentaires de l’approche pharmacologique.
On distingue quatre types de thérapies psychosociales, assurées par un professionnel de la santé mentale, individuellement ou en groupes intégrant la famille du patient : la psychoéducation, la thérapie interpersonnelle, les thérapies cognitives et comportementales (TCC) et les thérapies familiales.

Un médicament thymorégulateur, aussi appelé normothymique ou stabilisateur de l’humeur, a pour indication la stabilisation de l’humeur et la prévention des rechutes dans un trouble psychiatrique. Les sels de lithium restent la référence dans cette classe thérapeutique.

La toxoplasmose est une maladie infectieuse due à un parasite. Le plus souvent, elle n’entraîne pas de symptôme et est sans gravité. Cependant, elle provoque parfois des complications fœtales chez les femmes enceintes non immunisées et les patients au système immunitaire affaibli. Des neuroscientifiques étudient le lien causal entre la toxoplasmose et certaines maladies psychiatriques, dont la dépression, les idéations suicidaires, les troubles bipolaires et la schizophrénie.

On parle de triade autistique pour désigner les trois niveaux de symptômes qui caractérisent les troubles du spectre de l’autisme: anomalies des interactions sociales, anomalies de la communication verbale et non verbale, centres d’intérêts restreints.

Les troubles neurodéveloppementaux se manifestent généralement lors de la petite enfance et avant l’entrée à l’école. Ils se caractérisent par un retard de développement et se traduisent par des atteintes cognitives, comportementales et sensorimotrices. Les troubles neurodéveloppementaux regroupent des pathologies diverses comme les troubles du spectre de l’autisme, les troubles envahissants du développement, les troubles avec déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité, le trouble spécifique des apprentissages, les TOCs, les DYS…

Les troubles cognitifs regroupent un ensemble de symptômes incluant des troubles de la mémoire, de la perception, un ralentissement de la pensée et des difficultés à résoudre des problèmes. Ils peuvent exister comme symptômes dans certains troubles mentaux (psychoses, troubles de l’humeur, troubles anxieux), mais ils sont avant tout synonymes de lésions cérébrales. On les retrouve ainsi à des degrés divers dans les maladies neurodégénératives (maladie d’Alzheimer ou de Parkinson, démence sénile…), ainsi qu’en cas de traumatisme crânien avec atteinte cérébrale.

Les troubles envahissants du développement (TED) réunissent des pathologies qui apparaissent dans l’enfance et affectent les fonctions cognitives, ainsi que les capacités de communication et de socialisation d’un individu. Ils sont également associés à des intérêts restreints et des comportements stéréotypés. Cette dénomination est utilisée dans le DSM-IV (1994) et la CIM-10 et correspond en grande partie aux troubles du spectre de l’autisme (TSA) dans le DSM-V.

Les troubles du spectre de l’autisme (TSA) désignent communément un groupe hétérogène de troubles envahissants du développement du système nerveux. Ces troubles apparaissent durant les premières années de la vie et se caractérisent par la présence d’un déficit dans la communication, un trouble des interactions sociales et des comportements stéréotypés. A ces symptômes peuvent s’ajouter, de façon variable, des comorbidités psychiatriques (perturbations sensorielles, troubles alimentaires, du sommeil, du comportement, etc.) qui sont responsables de problèmes de santé majeurs.