Ce champ d’étude à la croisée de l’intelligence artificielle, des mathématiques et des statistiques vise à favoriser l’apprentissage automatique d’une machine pour analyser un très grand nombre de données, grâce au recours à des algorithmes mathématiques. Appliquée à la médecine, cette technologie permet de mettre à jour des correspondances inédites entre des données cliniques, biologiques ou encore d’imagerie.
Les maladies auto-immunes résultent d’un dysfonctionnement du système immunitaire qui se retourne contre l’organisme qu’il est supposé protéger. Elles se manifestent par l’action pathogène (qui engendre une maladie) de cellules (lymphocytes) et d’anticorps sur certains organes, qui sont alors assimilés à des corps étrangers. Le malade fabrique des anticorps (auto-anticorps) contre ses propres tissus ou constituants « sains ». C’est le cas par exemple du diabète de type 1, de la sclérose en plaques ou encore de la polyarthrite rhumatoïde. Des travaux de recherche récents ont exploré des mécanismes auto-immuns impliqués dans certains troubles psychiatriques, c’est notamment le cas de la schizophrénie.
Un marqueur est une substance dont la présence ou l’élévation permettent de diagnostiquer ou de suivre l’évolution d’une maladie. Les marqueurs peuvent être anatomiques, biologiques, génétiques, immunitaires, inflammatoires. On parle également de biomarqueurs. Dans le champ de la psychiatrie, l’identification de marqueurs ou de biomarqueurs constitue un axe de recherche important, tant pour améliorer le diagnostic (grâce à une simple prise de sang ou un examen d’imagerie…) que pour améliorer le pronostic et la réponse au traitement.
La métabolomique mitochondriale est l'étude des petites molécules, appelées métabolites, présentes dans les mitochondries des cellules. Les métabolites participent à diverses réactions chimiques qui produisent de l'énergie et contribuent au maintien des fonctions cellulaires. En analysant ces métabolites, les scientifiques peuvent comprendre le fonctionnement des mitochondries, la manière dont elles peuvent être affectées par les maladies et la façon dont elles réagissent aux différents traitements.
Le microbiote est l’ensemble des micro-organismes (bactéries, virus, parasites, champignons non pathogènes, dits commensaux) qui vivent dans un environnement spécifique. Dans l’organisme, il existe différents microbiotes, au niveau de la peau, de la bouche, du vagin… Le microbiote intestinal est le plus important d’entre eux.
Le microbiote intestinal (autrement appelé flore intestinale) est principalement localisé dans l’intestin grêle et le côlon – l’acidité gastrique rendant la paroi de l’estomac quasi stérile.
A l’instar de l’empreinte digitale, le microbiote intestinal est propre à chaque individu : il est unique sur le plan qualitatif et quantitatif. On sait désormais qu’il joue un rôle dans les fonctions digestive, métabolique, immunitaire et neurologique. L’altération qualitative et fonctionnelle de la flore intestinale (dysbiose) est une piste sérieuse pour comprendre l’origine de certaines maladies, notamment celles sous-tendues par des mécanismes auto-immuns ou inflammatoires. Cette thématique est devenue centrale pour la recherche biologique et médicale. Le rôle du microbiote est ainsi évoqué dans de nombreuses maladies neuropsychiatriques : l’autisme, la schizophrénie, l’anxiété et la dépression ou les troubles bipolaires.
Source : Inserm
Les expressions « pleine conscience » et « présence attentive », qui sont des traductions de « mindfulness », désignent soit une tendance à être présent au moment présent, soit une technique de méditation. Le concept a été introduit en médecine et psychologie occidentale par le médecin américain Jon Kabat-Zinn. L’intégration des concepts de la pleine conscience caractérise notamment les psychothérapies cognitivo-comportementales dites de la troisième vague.
adjectif: Qui concerne la moelle osseuse.
