Le 31 décembre, Elle consacrait un article aux troubles bipolaires, une pathologie hétérogène touchant entre 1 et 2,5 % de la population française. Considérés par l’Organisation mondiale de la santé comme l’une des 10 maladies les plus invalidantes, les troubles bipolaires apparaissent généralement entre 15 et 25 ans et persistent tout au long de la vie, alternant phases maniaques et épisodes dépressifs.
Le diagnostic reste complexe, avec un délai de 10 ans en moyenne avant l’instauration d’un traitement adapté. Selon la Fondation FondaMental, cette lenteur s’explique par une méconnaissance de cette maladie, les symptômes étant souvent confondus avec ceux de la dépression. Aujourd’hui, jusqu’à 40 % des personnes diagnostiquées comme dépressives pourraient en réalité être atteintes de troubles bipolaires.
L’article met en lumière les causes multifactorielles de ces troubles, entre prédispositions génétiques, antécédents familiaux et facteurs environnementaux comme le stress ou des perturbations des rythmes biologiques. Ces éléments peuvent non seulement aggraver la maladie mais aussi favoriser les rechutes.
Pour réduire les délais de diagnostic et améliorer la qualité de vie des patients, la Fondation FondaMental appelle à une meilleure sensibilisation des publics et des professionnels de santé. Elle souligne également l’importance d’une approche thérapeutique globale, associant traitements médicamenteux, psychothérapies adaptées et une bonne hygiène de vie. Ces actions sont essentielles pour stabiliser la maladie et améliorer la qualité de vie des patients, tout en luttant contre les préjugés qui entourent encore cette pathologie.